Lorsque j’ai rencontré Adrien et Alexandre, l’idéal du Synode m’est apparu comme une évidence absolue. Nous avons alors passé près de sept années à en dessiner les contours. Chacun d’entre nous a apporté sa pierre à l’édifice. Cette page a pour vocation de vous présenter mes apports académiques, artistiques et professionnels à notre œuvre collective.
Parcours académique
À la suite d’un Bac scientifique, j’ai intégré l’Université de la Sorbonne dans le département de Philosophie. Au cours de ma licence, je me suis spécialisé dans l’étude de la philosophie antique et en particulier, de l’aristotélisme. J’y ai découvert l’Éthique à Nicomaque, un ouvrage critique dans notre manière d’appréhender l’éducation aux vertus.
J’ai ainsi pu pousser plus loin, en master, l’étude d’Aristote en abordant son traité de Métaphysique. Mon goût pour la mythologie m’a conduit à rechercher une nouvelle manière d’interpréter ses thèses. Grâce aux apports en histoire des religions du Professeur Vinciane Pirenne-Delforge, titulaire de la chaire “Religion, histoire et société dans le monde antique” au Collège de France, j’ai pu développer une interprétation polythéiste de la philosophie grecque. Celle-ci m’a alors servie dans la réalisation de mon mémoire intitulé Le polythéisme d’Aristote que j’ai soutenu sous la direction du Professeur Marwan Rashed en 2021. Je travaille à présent à l’École Pratique des Hautes Études dans le cadre de la recherche en Anthropologie religieuse appliquée au polythéisme grec antique avec le laboratoire Anhima et sous la direction de la chercheuse en religion grecque, Gabriella Pironti.
Création artistique
Mes études en philosophie se sont conjuguées avec l’influence artistique de mon père, l’artiste peintre Dimitrios Balias. C’est alors qu’en moi est apparu le désir de création par l’écriture poétique. L’usage principal que je fais de la théologie polythéiste se situe donc dans l’inspiration qu’elle me procure lors du processus créatif. En plus de la réalisation de poèmes en vers, je pratique la sculpture sur bois et l’aquarelle afin de diversifier mes supports de travail. J’ai, par ailleurs, publié un conte philosophique : Le cœur de Maaval. Situé à mi-chemin entre la mythologie et l’essai, il propose de vous transmettre, par sa poésie, l’unité divine qui sous-tend la complexité de nos relations humaines.
Activités professionnelles
J’ai débuté mon activité professionnelle en reprenant l’ancienne association Art dans l’Orne chargée d’organiser les activités du Domaine. Durant cinq années, nous avons organisé neuf expositions. Celles-ci comprenaient le Festivals Annuel d’Art contemporain, le Forum des Métiers d’Art ainsi qu’une exposition personnelle des Chemins du Monde et l’exposition permanente de la galerie du Château Balias. Parallèlement, mes compétences en matière d’administration m’ont permis de contribuer à la fondation de l’association des Nations Unies en Sorbonne. J’y ai appris les fondamentaux du débat formel et les méthodes de la rhétorique diplomatique.
Nous avons ensuite créé la Collection Balias afin de promouvoir la peinture de mon père au-delà de la Normandie. Puis, nous avons fondé la Revue Cénacle où nous publions régulièrement des articles scientifiques, philosophiques et artistiques. En 2020, nous avons donné naissance à l’École du Synode dont je suis à présent, l’un des trois mentors. Tout ces divers travaux ont abouti en janvier 2021 à la fondation du Domaine du Synode. Cette organisation regroupe maintenant l’ensemble de ces activités sous un même drapeau.
Et ensuite ?
J’ai l’intention de réaliser une thèse de doctorat sur le sujet du polythéisme philosophique afin d’étendre le regard de la discipline théologique au-delà des monothéismes abrahamiques. Je pourrais donc nourrir à l’aide de ces apports, mon travail de rédaction d’articles philosophiques à la Revue Cénacle, mon enseignement à l’École du Synode ainsi que mes activités de création poétique.
Mais l’objectif principal reste le développement du Domaine du Synode afin de permettre l’épanouissement de notre idéal d’un nouvel humanisme.