Adrien de Bellescize

Je suis heureux d’avoir créé le Domaine du Synode avec deux amis qui partagent ces mêmes valeurs : l’amitié, la grandeur, la beauté. C’est une aventure passionnante que de s’évertuer à fonder un nouvel humanisme. Nos projets sont nombreux, et mon apport se trouve principalement dans l’impulsion pédagogique que prend notre École du Synode.

Adrien de Bellescize

Professeur

J’enseigne au lycée la philosophie et les humanités (HLP) à l’Institut Jeanne d’Arc de Colombes, dans les Hauts-de-Seine. Au collège, j’enseigne les lettres dans la section d’enseignement général et professionnel adapté (SEGPA). Vivre au quotidien avec cette génération si prometteuse a bouleversé mes rêves. Adolescent, je voulais créer un lieu d’éducation où chaque élève forgerait sa personnalité pour devenir un adulte inspirant. Adulte, je veux faire la même chose, car la personnalité me semble être la condition à la liberté de penser, à la volonté de créer et de s’engager socialement. Mais j’ai pris conscience de l’urgence de la situation. Notre jeunesse a désespérément envie de se construire sereinement. Ce bien être est vital, face à une souffrance qui grandit vite.

C’est alors une fierté de savoir que l’École du Synode participe à restaurer ce bien être, à résister à l’anonymat et à l’oubli de l’humanité des jeunes au profit de compétences qui en feront des automates, épuisés. La compétence de l’humaniste tient en son mode de vie, à son désir de s’améliorer constamment pour avoir en mains les cartes permettant de mener sa vie comme on l’entend : être maître de ses besoins, être libre intellectuellement, être créatif.

Voilà ce qu’avec Ilios et Alexandre, nous essayons de vivre et de transmettre.

Adrien de Bellescize

Voyageur

Le principe d’un Synode est de cheminer ensemble. Cela devient possible si la destination est commune. La Toison d’or réunit les Argonautes, le Graal fut au cœur de la Table ronde ; le rêve commun que nous partageons est difficile à comprendre par un siècle où la quête du bonheur s’accompagne souvent de solitude et de concurrence. Notre philosophie empreinte le chemin de l’amitié pour atteindre de grandes réalisations et une conscience sensible à la beauté du monde.

Ce cheminement s’est fait en près d’une décennie à voyager autour du monde. La rencontre avec notre humanité et ses traditions oubliées engendra mon engagement pour la jeunesse, pour le Synode et pour poursuivre mes voyages à travers les cultures et les continents. Ce bouleversement adapte mon enseignement aux mouvements de notre siècle, et aux questions auxquelles il nous faut répondre.

Le Domaine du Synode étant une œuvre collective, il nous invite à réaliser des projets pour nous faire mûrir, en voici un avec mes élèves de Premières, puisse-t-il témoigner de ce rêve d’adolescent qui se poursuit, aider chaque jeune à devenir un adulte inspirant.